MONDE
Au Cameroun, la colère gronde sur l'axe reliant la grande cité portuaire de Douala à la capitale Yaoundé. La raison ? Des embouteillages monstres enregistrés depuis des semaines sur un morceau de route d'à peine 10 kilomètres et sur lequel des travaux d'agrandissement de la chaussée sont effectués.
À la sortie Est de Douala, une double file de voitures s’étire à perte de vue sur plusieurs kilomètres. Il est à peine 9 heures du matin et déjà il est presque impossible d’entrer ou de sortir de la ville. Assis dans un bus en direction de Yaoundé, Gustave rumine sa colère. « La voie est totalement bouchée ! Il n’y a pas moyen de circuler », constate-t-il. Selon Bouba, à la tête d’un collectif citoyen qui s’est spontanément constitué pour engager un plaidoyer sur les souffrances des usagers de cette voie, il faut désormais compter quatre, cinq, voire six heures de temps pour parcourir les dix kilomètres qui sont en chantier.
La France « n’a besoin d’aucune autorisation », a déclaré vendredi 9 août le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, réagissant à une critique exprimée la veille par le président américain. Donald Trump avait reproché, jeudi, au président français de parler à l’Iran au nom des Etats-Unis. « Sur l’Iran, la France s’exprime en toute souveraineté. Elle s’engage fortement pour la paix et la sécurité dans la région, elle s’engage pour permettre une désescalade des tensions et elle n’a besoin d’aucune autorisation pour le faire », a affirmé le chef de la diplomatie française dans un communiqué.